Les rockers de Camden sortent un deuxième album, Wish To Scream, enegistré aux légendaires studios Sound City à Los Angeles. Le guitariste de The Tribes évoque cette évolution ainsi que son anticipation face à la future participation du groupe en première partie des Stones.

Pensez-vous que le climat ensoleillé de L.A. a rejailli sur ce nouvel album ou cela n’a-t-il aucune importance ?
Eh bien, nous avons passé 12 heures par jour en studio et c’est surtout lui qui a eu un effet sur le disque. C’est un endroit si impressionnant, ne serait-ce que par son histoire, sa tradition dans le domaine de la musique. Faire partie de cela ne peut pas ne pas vous influencer. C’était un honneur que d’être là et je suis assez fier de ce que nous avons pu y faire.
Y-a t-il des artistes ou des disques issus de l’histoire de Sound City qui ont pour vous une valeur particulière ?
Fleetwood Mac, The Doors, Nirvana…Il est impossible de ne pas être impressionné par ça et la salle d’enregistrement n’a pas beaucoup changé depuis me suis-je laissé dire. Il y a cette immense pièce ouverte et blanche qui dégage une atmosphère d’énergie magique dès que vous y pénétrez.
Les morceaux de Wish To Scream sonnent en effet plus amples…
C’est vrai, il y a quelque chose de plus aéré. C’est ce que le studio nous a permis de développer. On a dore notre premier album, il était tendu, en colère mais nous voulions que celui-ci puisse disposer de plus de place pour respirer. Les nouveaux titres ont été composés sur la route, au fond d’un bus et à la guitare acoustique. C’est pour cette raison que ce changement s’est opéré. Quand vous êtes en tournée, vous ne pouvez qu’épouser un son qui l’accompagne.
Il y a aussi une tonalité plus pensive, presque mélancolique : est-ce aussi le produit des tournées ?
Je crois que c’est le contraire, en fait. Le premier album était plus rétrospectif, évoquait plus l’idée de grandir. Celui-ci regarde plus vers l’avant, vers une volonté de trouver notre propre identité. Je dirais qu’il est plus optimiste.
Vous allez jouer certains de ces titres devant une grosse foule pour le concert des Stones à Hyde Park…
On en a interprété déjà quelques uns et les réactions ont été assez bonnes. K’aspect « luve » est important pour nous : c’est le reflet le plus honnête de ce que nous essayons d’achever et jusqu’à présent ça a toujours été positif.
Il y a eu aussi quelques passages à la radio aussi les gens commencent à les connaître, à comprendre les paroles. Bien sûr c’est différent de ce que nous faisions avant ; ça oplaira à certains et pas à d’autres…
Et comment avez-vous été mis en rapport avec les Stones ?
(Rires) Je ne sais plus ! Johnny (Lloyd, chants) m’a appelé un jour et m’a dit : « Tu ne devineras jamais ce qui nous arrive ! » C’est notre agent qui a réussi ce tour de force, c’est lui qu’il faut remercier. C’est incroyable, un privilège absolu. J’espère pouvoir leur serrer la main…
Hang out with Keith Richards?
Just shaking his hand would be more than enough. Don’t want to push it! (Laughs)
Comment vous est venu ce titre, Wish To Scream ?
J’étais dans un bar en Allemangne ; on été un peu bourrés et on discutait de tout et de rien. L’expression est venue avant même que nous n’ayons composé quoi que ce soit.
Le nouveau clavier est-il un vrai membre du groupe ou est-il là pour les concerts ?
C’est un ami. On l’a rencontré à une fête où il jouait du piano. Il est toujours resté au fond de notre esprit et quand on est parti en Californie et qu’on a eu besoin d’un piano on a tout de suite pensé à le faire venir. On a hâte de pouvoir composer avec lui.
Avez-vous tendance à emmagasiner des titres et en avez_vous en réserve pour un troisième album ?
On est toujours en train d’écrire. Parfois on retravaille un morceau mais en général on se concentre surtout sur du nouveau matériel. On en a déjà un peu et on va bientôt recommencer çà enregistrer.