Dehors, ça pgronde. La tempête bientôt. Dans la maison ? Le printemps. Des branches ont surgi du bois des étagères de disques. Il a fallu à peine quelques secondes de Heart of the Country, la chanson-titre du troisième album de Lily of the Valley, trio folk indie de canadien, pour l’éclosion. Miracle ? Mais non, c’est tout simple. « I promise you summer everyday », chante Véronic Parker de son doux timbre haut perché, et on la croit sur parole. Les strummings de guitare d’Indiepopinski (un pseudo !) entraînent irrésistiblement dans le courant.
Les bruitages électros se mêlent à la batterie de Julien Cyr, une frappe pleine d’écho façon rockabilly (« Ce-Le-Bration » rappelle Buddy Holly, c’est dire). C’est la joie. Pas la joie béate : la pleine, la printanière. Les chansons annoncent plus que la couleur, il y en a toute une palette dans « Sing with Me », « Feel Good Song », « Lonely (No More) », la tendre Lying in the Tall Grass. Des fleurs partout. Ça se peut. Même enseveli dans un bungalow.
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