Ce troisième album de Agnes Obel la voit s’éloigner de la pop façon Tori Amos qui jalonnait son premier opus, Philarmonics.
Elle s’appuie ici encore sur la palette expérimentale de Aventine (2013), mais Citizen of Glass nous offre ici une collection de titre beaucoup plus ambitieuse et accomplie.
Ses compositions sont adornées et jolies, des artefacts dont une étrangeté nous rappelle par moments Kristin Hersh (« Stone » ou « Grasshopper »).
« Golden Green et « Mary » nous transporteront dans un royaume que n’aurait pas négligé Joanna Newsom alors que « Stretch Your Eyes » ouvrira de manière audacieuse un harmonieux opus où règneraient aussi les mânes du Hope Six Demolition Project de PJ Harvey.
***1/2