Rapid Talk: Interview de The Allah-Las

La nature a horreur du vide et c’est dans cette mesure que certaines musiques de la plus haute qualité rock and roll ne cessent de renaître. Au premier rang figure le garage rock et ces pionniers délaissés du son des sixties se réclamant des Byrds, des Dovers de Santa Barbara ou des Beau Brummels de San Francisco.

Qu’un groupe actuel, qui plus est de Los Angeles, puisse endosser ce manteau est du plus bel augure dans la mesure où la Californie a parfaitement bien phagocyté le genre avec le garage rock et le mouvement Paisley Underground. Que The Allah-Las en émergent est chose providentielle avec The Allah-Las et un premier album éponyme qui est venu de nulle part et qui a séduit aussi bien fans et critiques. Les harmonies à quatre parties de de Matthew Correia (percussion), Spebecer Dumas (basse), Miles Michaud (guitares et vocaux) et Pedrum Siadaton (guitare solo) se mélangent avec fluidité et sur une orchestration minimaliste et retenue pour nous concocter un pot-purri étonnant de garage pop rêveuse mais envoutante.

« Live » ils arrivent, dit-on, un niveau supérieur où leur approche garage se fond à Teenage Fan Club, un groupe auquel The Allah-L as se référence constamment quand il s’agit de véhiculer une énergie que seule la scène permet.

« Catamaran » et « Don’t You Forget About It » qui ouvrent leur premier album éponyme en sont preuve et, si on les interroge sur les premiers cités, Siadatian n’hésite pas aussi à mentionner « The Dovers qui sont un groupe super et toute cette musique radicale qui était le lot de ce qui se passait en Californie du Sud à l’époque. On adore The Byrds, Love et tout de qui se trouve dans des compilations plus obscures. La plupart nous dévoilent, parmi des compositions plutôt merdiques, des choses plus intéressantes. » Quand on mentionne cette tendance qui va vers l’efficacité organique plutôt que l’élaboration il ne fait que pointer le fait que « travailler de manière naturelle est la manière dont nous avons commencer à jouer. On a voulu avoir un son qui ne soit pas trop chargé et qui laisse à chacun la faculté de jouer comme il l’entendait. »

Siadatian rend hommage aussi à Nick Waterhouse qui a assuré la production : « Il s’est démené pour bous trouver une studio analogique, à Costa Mesa, qui nous plaise et un son dans lequel on se sentirait à l’aise. Sans lui,nos enregistrements auraient été bien différents. »

Il n ‘oublie pas non plus d’inclure la camaraderie qu’il ressent avec d’autres artistes de Californie du Sud comme Ty Seagall ou Cold War Kids en ajoutant « qu’il est agréable d’avoir pour amis des groupes que nous aimons et avec qui il est agréable de traîner et de faire des concerts. On est très fan du Paisley Undergound, en particulier Rain Parade et son leader Matt Pucci. Je crois d’ailleurs qu’i travaille aussi avec Beachwood Sparks et Velvet Crush. »

De ces sessions à Costa Mesa, doit sortir un deuxième album : « Il aura des tonalités similaires mais sera plus diversifié en matière de composition. » La recette est, en fait assez simple : «  Nous écrivons tous et chaque morceau dit être choisi à la majorité. » Jusqu’à présent, on peut dire que le scrutin a été plus que satisfaisant.

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