Pure X: « Pure X »

De retour d’une interruption de six ans, le groupe d’Austin, au Texas, Pure X, revient avec son quatrième album de douze titres, Pure X, un son qui reprend le même son acclamé de leurs travaux passés en mettant l’accent sur une approche punk.

L’album présente des guitares qui s’échangent pour former un son grungy, des guitares folkloriques douces qui vibrent de mélodies empathiques et tristes, ainsi que le chant narcotique laxiste de Nate Grace et l’énergie qui fait allusion à d’autres groupes tels que Deerhunter, Tamaryn et Diners. Au début de l’album, le projet « Middle America », acclamé par la critique et l’une des meilleures performances du projet, fait son apparition avec des rythmes lents et durs et des voix empathiques. Avec une vidéo officielle publiée en complément du morceau, la vidéo présente des scènes et des vidéos maison aléatoires et diverses à petit budget pour donner une touche artistique à « Middle America ».

Lent et traînant, « Hollywood » est l’essence même d’un après-midi de sommeil qui se manifeste par une mélodie qui appelle à être appréciée en lisant son livre préféré sur le canapé avec d’autres morceaux plus tard dans l’album qui donnent des vibrations similaires. Avec ses sonorités punk-rock classiques, « Angels of Love » s’insère dans un univers musical qui fait exploser les têtes et qui est à écouter avec modération au lit ou pendant les travaux ménagers.

« Free My Heart Coasts » est un titre aux sonorités plus graves que « Angels of Love », avec des voix douces et répétitives et une légère rythmique pour donner une impression de rêve, tandis que « Making History » donne à l’album un centre assez laid-back pour se détendre et se relaxer. « Fantasy » marque la moitié de l’album avec des guitares délavées qui font de cet album une scène punk souterraine trouée dans le mur, réservée à ceux qui pratiquent la religion. Des paroles déprimantes et des guitares lo-fi déverseront une expérience mélancolique de lent balancement en écoutant « Man With No Head » en complément de « How Good Does It Get » avec des similitudes de ton et de mélodie.

Il convindra aussi de se mettre en sa situation préférée pour « Slip Away » et « Grieving Song », avec les chants graves et les guitares lo-fi déjà habituels, les deux vous demandent de vous reposer, de prendre une grande respiration et de vous replonger dans les mélodies sombres. Les percussions révèlent leur place dans « Stayed Too Long », donnant le support de base nécessaire à ces sombres mélodies de guitare pour construire un rembobinage palpitant juste avant le morceau outro rêveur, « I Can Dream ».

Pure X reste fidèle au son et à la production uniques du groupe, un exploit que les auditeurs apprécient lorsqu’ils écoutent un de leurs artistes bien-aimés, car ils veulent revivre cette même muse qui les a capturés une fois auparavant sans grande déviation.

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