Les pionniers du deathrock que sont Mephisto Walz, sont de retour avec un nouvel album, All These Winding Roads également disponible en numérique. Le combo a été formé en 1986 par Barry Galvin (alias Bari-Bari) après son départ dun autre groupe de deathrock, l’influent Christian Death. Avec une longue carrière derrière lui, Bari-Bari est maintenant accompagné de Myriam Galvin au chant et ils avaient déjà travaillé ensemble sur leur précédent album, Scoundrel, datant de 2017.
omme l’a déclaré Bari-Bari, qui a assuré toute la production ,le disque est décrit comme « De nouveaux chanteurs, de nouvelles chansons, des morceaux inédits, d’anciens chanteurs fusionnés dans une nouvelle sortie ». C’est ce qui ressort du premier titre, « The Lost And Haunted » qui met en scène Veronica Campbell (de Death Loves Veronica) au chant et aux paroles. Ensuite, sur « They’ll Never Find You », nous aurons un excellent morceau qui montre que Mephisto Walz a toujours ce qu’il faut avec Mari Kattman au chant et Myriam aux paroles. Puis, nous aurons droit à une reprise des Hollies, « Stop In The Name Of Love » avec au chant Christine Leonard, la première chanteuse de Mephisto Walz. Sur « Is This Really My Life », avec Mari Kattman au chant et Myriam aux paroles, une des chansons les plus éthérées de l’album se fera sa place. Comme sur tout l’album, nous entendons le style d’écriture caractéristique de Bari-Bari et son mur de chœurs et de guitares plantées comme à retardement. Une autre reprise suit avec l’instrumental des années 1960 « Apache » écrit par Jerry Lordan.
Veronica Campbell apparaîtra également sur « When No One’s Left To Hear », un morceau de deathrock oldschool classique et optimiste. La reprise « Like The Wind » est suivie, elle, de vocaux délivrés par Alastrelle Delyon (de Dead Souls Rising). Une chanson rock des années 80 écrite par un artiste inconnu qui est devenue célèbre sous le nom de « The Most Mysterious Song On The Internet ». Les choses se calment et s’assombrissent sur « Here Lies Forever » avec Veronica Campbell qui fournit une fois de plus la voix et les paroles. Dans la même veine, mais plus atmosphérique, nous aaurons « Firefly » dont la voix et les paroles seront fassuéres par Johna et nous retrouvons la bien-aimée Christine Leonard sur « Skin », la reprise classique de Madonna sortie à l’origine sur Virgin Voices / A Tribute To Madonna« en 2000. L’album se terminera avec le plus dynamique « Suntanned Satans », avec des percussions, des guitares hurlantes et Bari-Bari au chant, une conclusion qui se veut en apothéose comme pourrait l’être une valse menée par Méphistophélès.
**1/2