Après quelques enregistrements en 2015 et 2016 ce combo basé à Liverpool sort enfin son premier album, bande-son idéale pour un été qui serait fait de pop psychédélique saupoudrée de « krautrock ».
Le single « Andrei Rublev » avait anticipé le LP car il avait annoncé la teneur de ce qu’allait être Course of the Satellite avec ses guitares déliées et ses références au film de Tarkovsky.
Le disque dans son intégralité se plaira dans son atmosphère rétro cool, simple mais imposante, constituée qu’elle est d’une section rythmique pleine de détermination comme sur « A Perfect Rhythm » ou « Glows and Spheres ».
On poursuivra ainsi une odyssée psychédélique quelque peu passéiste puisque elle se veut exploration de notre système solaire comme aux temps plus ou moins bénis du « space rock » avec des atterrissages soniques où un maximum de styles musicaux se voient expérimentés.
Course of the Satellite n’est, certes pas, original mais à l’instar de Tame Impala ou Friendly Fires, il est suffisamment rafraichissant pour qu’on soit curieux de ce que quoi le groupe nous offrira par la suite.
***