Gia Margaret avait fait ses premiers pas en 2014 avec un premier EP intitulé Dark/Joy. Suite à cela, l’auteure-compositrice-interprète venue de Chicago a continué de monter en puissance avec des prestations scéniques qui ne laissaient personne de marbre. Il faudra attendre quelques années pour que la musicienne publie son premier album intitulé There’s Always Glimmer sur lequel, au travers de ses douze compositions autoproduites, Gia Margaret reste dans une zone de confort pour lemoins attachante en nous offrant de sublimes ballades indie folk minimalistes et touchantes. Avec quelques relents slowcore et de petites touches électroniques discrètes, la native de Chicago sait nous émouvoir en ouvrant grand les portes de son jardin secret sur des morceaux à l’image du titre introductif nommé « Groceries » mais également des inspirations dignes de Marissa Nadler et de Sharon van Etten sur « Birthday » et sur « Goodnight ».
There’s Always Glimmer est un disque de rupture mais la qualité d’écriture de Gia Margaret ira élever un peu plus le niveau. Entre la ballade pianistique aux saveurs électroniques de « Smoke », la vaporeuse « In Normal Ways » en passant par les dépouillés « Looking » et « Exist », la magie opère à chaque seconde tandis que l’interprétation de la mamzelle nous laisse sans cesse sans voix. Le premier disque qui contient aussi d’autres perles comme « For Flora » et « Wayne » arrivera à nous faire relativiser sur le comportement humain grâce à ces ballades angéliques et riches en émotion.
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