Ce duo américain composé de Stewart Bronagh et Joshua Jaeger, semble indifférent u temps qui passe. La datation carbone de Shoo semble, en effet, native des années 73-74 et du début des 90’s quand des artistes comme Air, Phoenix et Money Mark émergèrent, leurs poches remplies de Adult Oriented Rock.
C’est donc le cas sur un « God Knows » aux claviers funky, « Domino » et ses arrangements de cuivres « Memphis Soul » ou la pédale wah-wah (« Tinaman »). Cette empreinte narcotique va ainsi parfumer un album qui ne déparerait pas d’être la bande-son d’un film comme Boogie Nights.
« Wide Bed » ajoutera une vapeur sexy comme des effluves d’after-shave et de sueur, le tout courant à mettre en valeur clichés nocturnes et crapuleux. On est, à cet égard, très proche de la parodie ce qui rende la chose suffisamment agréable pour ne pas sonner rebattue. Lionlimb, semble de se satisfaire d’un « debut album » de cette nature ; on aimerait qu’il soit le reflet de talents créateurs que de faiseurs d’humeurs.
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