The Black Angels: « Wilderness of Mirrors »

Lorsqu’il s’agit de musique psychédélique américaine, Austin, au Texas, est l’épicentre. Depuis le milieu des années 60, la « City Of The Violet Crown » dégage des sons éthérés et fuzzés qui ne cessent de modifier le paysage artistique. Depuis près de 20 ans, les Black Angels embrassent cette tradition trippante de leur ville natale d’une manière emphatique et poignante.

Leur musique est sombre et amplifiée, avec des basses et des batteries rythmiques, des riffs distordus et des éléments kaléidoscopiques. Leur sixième album, Wilderness of Mirrors, prolonge cette approche artistique pour ce qui pourrait être leur meilleur album depuis près d’une décennie.

Il y a une énergie cohérente dans l’album qui rassemble toutes les caractéristiques que je viens de mentionner en une concoction électrisante. Cette énergie est le fruit des talents de guitaristes de Christian Bland et de Jake Garcia, ainsi que de l’excellent jeu de batterie de Stephanie Bailey. Je ne peux pas parler de l’incroyable sonorité de l’album sans mentionner le jeu de basse alternatif d’Alex Maas et Ramiro Verdooren, ainsi que le chant hypnotique de Maas. Ces talents collectifs donnent naissance à un album qui transporte les sens dans une multitude d’endroits différents. C’est un voyage sonore qui prend quelques virages, mais aucun n’est trop radical pour qu’on puisse le supporter.

« Empires Falling » est un morceau qui déchire avec la basse qui démarre et le bombardement de guitares qui suit. La batterie de « El Jardin » est tout simplement excellente, Bailey crée l’ambiance dès le départ et ne la lâche plus. Avec une ambiance funky lo-fi, « Firefly » respire le style pop des années 60, avec une dame relayant des paroles en français entre le chant de Maas. « Here and Now » est un morceau acoustique qui se déplace à un rythme rapide. Parmi les autres points forts, citons « La Pared (Govt. Wall Blues) », « Make It Known », « The River » et « Icon ».

Le premier album qui nous a fait découvrir The Black Angels était Phosphene Dream en 2010 et celui qui l’a suivi, Indigo Meadow en 2013, était une de nos sorties préférées. On ne va pas dire que Wilderness of Mirrors est meilleur que ces deux-là, mais c’est le meilleur qu’ils aient sorti depuis que ceux-ci ont été dévoilés. C’est un excellent disque et tous ceux qui aiment un peu de larsen et de réverbération dans leur rock & roll devraient l’écouter. Ceux qui aiment le fuzz de la basse l’apprécieront aussi. Si vous vous reconnaissez dans le type de personnes décrites dans les deux phrases précédentes, achetez une copie de l’album.

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