Ordo Rosarius Equilibrio: « Nihilist Notes (And The Perpetual Quest 4 Meaning In Nothing) »

Nihilist Notes est sombre, oppressant et brut. C’est une décélération de la guerre orchestrée par des tambours et des cornes plutôt que des guitares et des pianos comme nous en avons l’habitude. Le son est plutôt martial que folk, mais toujours clairement Ordo Rosarius Equilibrio. Le nouvel album fusionne la crudité du passé, comme Conquest Love & Self-Perseverance, avec le raffinement et la perfection du présent. Il devient une convergence du passé et du présent en une symbiose parfaite de ce qui est à venir.

Nihilist Notes (And the Perpetual Quest 4 Meaning in Nothing) est le quatrième opus d’Ordo Rosarius Equilibrio sur le label allemand Out Of Line, sur lequel ils ont signé en 2010 après la disparition du label culte suédois Cold Meat Industry.

Précédé par le mini-album 4 titres La Fleur du Mal en mars, Nihilist Notes fait de multiples pas dans des directions qui semblent s’éloigner des aspects plus mélodiques du très acclamé album Let’s Play [Two Girls & a Goat] en 2019.

« Nothing, Nada, Null » est l’intro de cet album et mélange un son typique de Cold Meat Industry avec un spoken word (en russe et dit : s’il y a quelque chose, il y a quelque chose, spoken word par : Ina Flid Fridell). Avant de continuer, on se doit de confirmer que l’album a été lu avant l’invasion et la guerre en Ukraine par la Russie. L’ambiance sombre et effrayante vous dit à quoi vous attendre ! « I set Fire to Cathedrals, with the flame inside my Heart »t vous montre clairement que les percussions sont très importantes (mais les synthés jouent aussi leur rôle). Le son martial est très clair, tout comme le chant qui sonne comme un mantra sombre et hypnotique. Vous entendrez un son de guitare bluesy et parfois même déchiqueté. Le pathos est là et sera parfait pour se produire sur scène ! « How I paint the World in Flames 4 » You sonne comme le côté sombre du Seigneur des Anneaux avec une histoire d’amour. Vous pouvez ressentir la passion, l’attraction sexuelle … mais aussi l’horreur de ce monde. C’est une dualité douloureuse et pourtant une beauté ! Le perpétuel » Search for the Meaning in Nothing » a un côté dramatique, mené par les percussions. La chanson devient de plus en plus hypnotique vers la fin. Il en va de même pour : « Let’s forsake your Peace and Embrace my Ware ». « In the Skies that burn there’s no Refuge 4 Man » (Dans les cieux qui brûlent il n’y a pas de refuge pour l’homme) a le son des castagnettes, tandis que les percussions mènent comme si elles menaient une armée. La musique sonne comme soutenue par un orchestre symphonique. Les paroles sont sombres, comme toujours sur cet album.

On ne peut pas être plus proche de la crise de guerre réelle qu’avec la chanson : » Sing to my Enemie »s, et ceux qui n’ont pas survécu. C’est unecomposition assez dure, remplie de vérité sur les guerres en général. J’aime aussi la voix monstrueuse que l’on entend parfois comme acolyte. » To the Gods that kill and forever wil »l commence comme une vraie chanson martiale, mais vous entendrez une guitare bluesy en arrière-plan et un synthétiseur qui donne un son rempli de pathos et on adorera le son sombre et hypnotique qui vient vers la fin de cette chanson. « Never shall the Stars be touched or the Roses fall » est un titre romantique sombre avec un bon, parfois même très pathétique, son. Mais les paroles indiquent également quelque chose de plus sombre. La guitare, les cuivres (et même une trompette ou était-ce quelque chose pris dans les pré-sets du synthétiseur ?) jouent un rôle important ici ? « Of all the Pearls we cast to Swine » commence par un chant parlé et encore en russe. La percussion martelée lui donne un son dur, tandis que le synthé rend l’obscurité. On peut presque sentir la touche fatale, le désespoir, la rage, la haine et l’issue fatale presque certaine. « The Sins that I did, and all the Sin I’ll ever do » unésonne comme du ressemble du Ordo Rosarius Equilibrio classique avec, en plus, une guitare et un cor. « Every Fiend I have lost and Friends abandoned » : a une grande punch line avec « Life is battle that cannot be won ». Une fois de plus, la guitare bluesy nous charme, tout comme les percussions et le pathos provenant du synthé. La dernière chanson de cet album commence avec un son distordu, un piano et des voix parlées russes : Quelque part, il y a une croix qui ne te souille pas. Au final, ce n’est qu’une outro.

Certains ont indûment qualifié leur précédent album de meilleur album de tous les temps ; celui-ci s’en approche et est aussi beaucoup plus sombre. C’est un disque qui se développe lentement, mais une fois que vous l’aurez écouté plusieurs fois, vous découvrirez plus de détails et commencerez à faire face à l’album et à être attiré par celui-ci, par exemple la guitare bluesy, les éléments électroniques et les percussions. Tomas Petterson (Ordo Rosarius Equilibrio) a fait un excellent travail !

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