Le groupe de rock indé Van Chamberlain, basé à Brooklyn, New York, sort son nouvel album, In the Sun, via Very Jazzed. Composé des frères Van et Jacob, qui ont grandi en faisant de la musique ensemble, en 2019, la paire a commencé à se produire sous le nom de Van Chamberlain. Ils ont sorti leur première démo studio, LY, en 2020, juste avant la pandémie, qui les a obligés à renoncer à leurs débuts sur scène. Ils sont donc retournés en studio et ont commencé à travailler sur In the Sun.
Le son de Van Chamberlain mélange des éléments de dream-pop, de jangle et d’alternative des années 90 avec des paroles basées sur des expériences personnelles de perte et de croissance qui en découlent. Caractérisée par des superpositions, à la fois sonores et philosophiques, et surmontée par la voix facile de Van, leur musique reflète leur message – que le passé est un prologue et que l’avenir est prometteur, mais qu’aucun des deux ne comptera si vous ne faites pas la paix avec le présent.
Composé de 10 titres, In the Sun commence par un « Heavy Cloud » qui s’ouvre sur des textures douces et brillantes, à la fois jangly et chatoyantes. Le ténor velouté de Van imprègne les paroles de couleurs indulgentes et cristallines, tandis que le rythme fait avancer la chanson avec une énergie douce mais propulsive.
Les points forts de l’album comprennent « Light Years », qui fusionne des saveurs de dream-pop lumineuses avec des soupçons de guitares alternatives rétro. Pour une raison ou une autre, la voix de ce morceau évoque Buck Dharma de Blue Oyster Cult. Les guitares scintillantes emplissent le morceau de suffusions de couleurs lumineuses, tandis que le rythme raffiné donne à la chanson une impression latente, comme si elle pouvait décoller et s’envoler vers des hauteurs inattendues.
« The Other Side » se déploiera sur des saveurs surf-rock, pour s’installer dans des textures psychédéliques qui rappellent les années 60, peut-être Jefferson Airplane ou les Yardbirds. Il y a aussi un léger goût de nuances country dans les harmoniques.
» 87 » voyage sur des guitares cliquetantes tandis que la voix rêveuse de Van infuse les paroles avec des tonalités nostalgiques alors qu’il raconte des souvenirs du passé. L’intro de « Empty Scheme » rappelle les années 60, avec des traces de Roy Orbison qui se fondent dans un rythme crémeux et ondulant.
La dernière piste, « Smiley Face », présente des guitares légèrement plus sombres soutenues par un rythme tranquille, tandis que des voix pensifs infusent les paroles de timbres brumeux. Soyeux et débordant de fards irisés, In the Sun offre des strates sonores luxueuses, souples et séduisantes.
***1/2