The Wombats, un groupe indie britannique qui a rempli les salles de concert de tout le pays pendant 15 ans, est de retour avec un nouvel album hautement addictif, Fix Yourself, Not The World. On paurait pu penser que les Wombats avaient disparu avec le reste des groupes du début des années 2000, mais, 15 ans plus tard, le charme et le talent de trois improbables garçons de Liverpool (et de Norvège) ont influencé des générations de fans qualités qui se manifestent sur le cinquième album du groupe, un opus aussi brillant et audacieux que jamais, rempli qu’il est d’hymnes accrocheurs qui repoussent les limites de ce qu’une chanson pop est censée être.
En effat, et dès le début « You Flip Me Upside Down », la voix de Murph, immédiatement reconnaissable, se pose sur des changements de tonalité addictifs, un pré-chorus sautillant et des rythmes forts qui donneraient envie de danser même aux personnes les plus réservées.
Le premier « single », « If You Ever Leave, I’m Coming With You » fait montre d’une énergie rauque et son refrain facile rappelleront aux auditeurs pourquoi les Wombats ne sont jamais passés au second plan. D’un point de vue sonore, le morceau entre immédiatement dans le refrain, ralentissant légèrement alors que les synthétiseurs se superposent aux battements de batterie de Dan et à la guitare basse fougueuse de Tord. Une fois de plus, un morceau plein de confiance est créé.
Les autres « singles » de l’album comprennent « Ready For The High », « Method to the Madness » et « Everything I Love Is Going To Die » » qui nous rappelle de vivre plutôt que de simplement exister, en appréciant tout ce que la vie a à offrir.
Sur l’avant-dernière chomposition, « Worry », Murph insiste : « ce n’est pas de la paranoïa si c’est vraiment là », un morceau détendu mais hymnique aborde les thèmes de l’anxiété, comme une grande partie de leur catalogue. Les paroles « multiples of three keep me warm, keep me stable » f les multiples de trois me tiennent bien au chaud, me gardent stable-ont sans doute ainsi référence au confort de Murph au sein du groupe. « Worry » est doux et réconfortant, tout en restant dans la tradition des Wombats avec un refrain rapide et infectieux que les fans peuvent réciter.
Le morceau de clôture, brumeux et fantaisiste, « Fix Yourself, Then The World (Reach Beyond Your Fingertips » , conclut un album aussi addictif qu’une montée de sucre dans un magasin de bonbons. Non seulement Fix Yourself, Not The World a pour but de remplir les grandes salles, mais The Wombats a montré ce qu’il est possible de faire lorsque des chansons pop énergiques et des paroles pleines de sens se combinent pour garder la main sur une génération de fans indie et gagner des hordes de nouveaux venus à la chose indé en cours de route.
***1/2