Velvet Starlings: « Technicolor Shakedown »

Velvet Starlings est un groupe de rock garage des années 60, originaire de Los Angeles et des villes balnéaires du sud de la Californie. Le groupe a été fondé par le guitariste et organiste Christian Gisborne mais est maintenant complété par les frères Foster et Hudson Poling, qui jouent respectivement de la batterie et de la basse. Leur premier album, Technicolour Shakedown, s’inspire de certaines de leurs influences comme les premiers Jack White, Thee Oh Sees et Arctic Monkeys, mais le groupe a créé un psych fuzz frais et grésillant avec une invasion britannique rétro de rythmes et de voix qui restent dans la tête. L’album est un gros doigt d’honneur soulignant que le rock n roll n’est pas mort et se veut preuve que ce type de son est intemporel.

Le premier morceau, « She Said (She Said) », démarre avec un orgue woozy rétro avant que Velvet Starlings ne passe à la vitesse supérieure et fasse passer le morceau à la vitesse supérieure avec une explosion d’instruments qui pourrait instantanément déclencher une mosh pit rapide. Les voix harmonieuses vous arrivent avec un effet légèrement fuzzé qui est contagieux alors que le morceau vous secoue le bas ventre. « Checkmate » s’ouvre sur un riff dur et des « Ooh Ooh Oohs » avant que la voix grinçante de Gisborne ne vous guide à travers la chanson. Cette attaque à plein régime exemplifie l’attrait de Technicolour Shakedown, car son élan qui fait taper du pied maintient une solide ondulation dans vos haut-parleurs à chaque composition.

« Can’t Control » est un autre titre qui vous tiendra en haleine car vous vous connecterez avec le sentiment décrit par Gisborne dans le refrain entraînant lorsqu’il chante en rythme « I can’t control my feet / got the music in my head / and I’m restless I’m asleep because I’m high on the feeling ! «  (Je ne peux pas te chasser de mon esprit / comme une chanson que j’ai dans la tête / et j’ai besoin de toi tout le temps / et ça ne cesse de se répéter.)

Avec Technicolour Shakedown, Velvet Starlings propose un regard neuf sur le rock garage, qui s’épanouit grâce à des voix débridées, des guitares électriques et un orgue de soutien bien placé. Les chansons ont une structure de base plus classique, car on peut facilement entendre le classique Face To Face des Kinks (1966), mais le groupe y ajoute un rock garage avec une attitude plus lourde qui me rappelle The Makers de Spokane. Si l’on ajoute à cela quelques « Yeh yeh yeh yeh yeh yeh yeh », un final instrumental, une durée de 31 minutes et un peu d’énergie moderne due au fait que le groupe s’est terré pendant l’année écoulée, Velvet Starlings a touché une corde sensible et vous fera croire fermement que le rock and roll, c’est la vie.

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