La vulnérabilité a toujours été la force de Conor O’Brien. Villagers existe dans l’espace qui mesure la distance entre la confiance de l’auteur-compositeur lauréat de l’Ivor Novello Award et son incertitude. Les moments de plaisir nés dans les interstices de cette inconnue sont les moments où la meilleure musique de Villagers embrasse le ciel.
Rappelez-vous dix ans en arrière et son interprétation saisissante de Becoming a Jackal dans l’émission Later… with Jools Holland et calculez les kilomètres parcourus entre cette prestation acoustique et l’ambiance Marvin Gaye-Fronts-The-Flaming-Lips du sensationnel « So Simpatico » du nouvel album Fever Dreams. C’est ce que font les grands artistes avec l’âge : ils s’améliorent.
***1/2