Selon Jordan Benjamin, le premier album de grandson est une juxtaposition. À la fois une « histoire d’origine » et une « nécrologie », c’est cette esthétique des deux côtés d’une pièce de monnaie qui domine Death of an Optimist à tout moment.
Un disque qui parvient à faire la lumière sur les ombres ou à trouver une ombre lyrique dans l’optimisme le plus vif, il peut être audacieux et fanfaron à un moment donné (comme sur le disque « Dirty », un disque radiophonique qui a un rythme soutenu), puis en colère et direct à l’instant suivant (« Identity »).
Mais surtout, ce n’est jamais ennuyeux. Il s’agit plutôt d’un rôle de meneur dans son propre cirque de fous ; un dialogue interne qui se déroule à cent à l’heure mais qui est d’un sens impeccable. Ne jamais rester immobile assez longtemps pour empêcher le monde autour de lui de tourner, c’est de la musique rock – mais pas telle que nous la connaissons.
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