Déclencher des émotions par la musique doit impliquer le désir. Ce groupe de rock de Cambridge a fait preuve d’un désir important au fil des ans grâce à son lyrisme sentimental qui est devenu une bouffée d’air frais chez ses contemporains. Les tournures de phrases, les mots qui tirent et signifient la rage intérieure, sont souvent collés aux sentiments personnels, mais ils sont révolutionnaires et divers. The Hope List est le nouveau rouage de cette machine à succès : le premier album avec le nouveau chanteur Jack Bennett, qui a remplacé le pionnier de la chanson David Jakes. Bien que Jakes ait quitté la scène, Bennett apporte son propre style et sa grâce immédiate sur le nouvel album.
Le passé a été fructueux pour Lonely The Brave. Leur premier album The Day’s War est devenu un succès culte – un phénomène underground – qui consiste en un lyrisme et une musicalité parmi les plus attachants jamais présentés sur un premier album. Il a ouvert les portes de Lonely The Brave, et les auteurs et les fans de musique s’en sont émerveillés, déclarant qu’il allait devenir un classique. Première sortie mise à part, The Hope List a la même aura et les mêmes refrains entraînants que The Day’s War a défendus – et bien plus encore.
Il peut sembler audacieux de placer The Hope List dans le même cadre que This Days War, mais ce disque est plus qu’un courant sous-jacent développé. Les jours sombres sont explorés, le désespoir est un sentiment récurrent, et un nuage gonflé est suspendu au-dessus de lui, créant un audacieux sentiment de tension et de clarté. La bravoure ne semble pas être maximisée sur les disques de nos jours, car de nombreux groupes évitent d’être trop sombres, mais Lonely The Brave utilise des paroles pessimistes pour exprimer leurs convictions. Le chagrin n’entache pas leur énergie musicale, il ne fait qu’élever le niveau de l’histoire qu’ils sont prêts à raconter.
Raconter des histoires évoque des souvenirs à la fois bons et mauvais et The Hope List est une chronique expansive, fer de lance des vérités et déloge la médiocrité. Chaque chanson est monumentale et il y a un fil conducteur qui les traverse toutes. Le fait d’être spéculatif et audacieux vous permet d’obtenir des places – cela vous aide à vous propulser – et The Hope List a puisé dans la passion et le talent des membres du groupe.
La batterie et les guitares s’entremêlent avec fluidité sur « Distant Light », une chanson éclairée par un contre-courant sombre et macabre. Bennett a une voix professionnelle, et il nous fait entendre sa merveilleuse voix avec fluidité. C’est une chanson qui fait date pour «Lonely The Brave. « Chasing Knives » a l’un des refrains les plus complets du catalogue du groupe. Il est rafraîchissant, il est conduit par la guitare, ces battements de batterie ajoutent du punch. Bennett renforce à nouveau son chant à un niveau élevé. Sur le plan des paroles, il reflète l’honnêteté et est capable d’élever les esprits lorsqu’ils sont sur le point de s’effacer. Un fort crescendo alerte les sens. Keeper » est déchirant, avec un refrain qui se remplit et se répand : les instruments sont fondamentaux, mais le chant et le jeu de mots solennel le sont aussi. Il n’y a pas de fureur ici.
Lonely The Brave est une formation talentueuse. Ils connaissent la souffrance et la façon dont le monde peut reposer sur des épaules fatiguées. The Hope List livre la rage et la tristesse dans une égale mesure, et c’est une sortie fondamentale pour le groupe de Cambridge.
***1/2