Blood Rhythms est l’idée d’Arvo Zylo, qui est aussi le moteur de No Part Of It. Il a publié une quantité considérable de documents, mais voici mon introduction à son travail. Tout d’abord, parlons de l’emballage. L’emballage est très impliqué, avec des illustrations de cœurs de cerf et des citations de Carl Jung. Il y a beaucoup de gens impliqués ici, dont Dave Phillips et Daniel Burke. Le souci du détail est également évident dans les gravures de disques avec « Il y a un endroit où nous allons mourir » (There is a place where we go to die) d’un côté et « Ta blessure a créé une perle » Your wound has created a pearl) de l’autre ; manière de nous faire nous demander à quoi l’album va ressembler.
Celui-ci commence par « (En) Closure (Heart’s On Fire) », ce qui n’est pas ce à quoi on aurait pu s’attendre ; des voix chuchotées sur des bruits de grincement et de cris. Il se termine par un cri, puis un silence. Pas trop mal. « Onism (Sick Skin) » offrira un bruit de fond rare et aigu, avec un chant complètement détruit. Les paroles sont complètement incompréhensibles. Mais ce n’est peut-être pas vraimentun problème pour beaucoup. « Locked Away » commence presque paisiblement, avec une simple ligne de synthé et un soupçon de statique. Une belle anticipation en attendant que le morceau se libère complètement. Une fois que le chant est lancé, il devient de plus en plus bruyant, mais la retenue sur ce morceau est remarquable et il ne se désintègre jamais vraiment en bruit comme je m’y attendais. Avec des paroles comme «Comme-toi le visage » (Cut off your face), ce ne sera pas de la muqsique qui a pour but de nous apaiser. Nommer son album Civil Warexpliquait, à se sujet, à quoi nous attendre.
Sur l’autre face du disque, nous avons « Paris Window », avec une intro qui ressemble à la bande originale d’une ancienne émission de radio, mais celle-ci est rapidement enveloppée par le bruit. Ensuite, si vous attendiez que l’électronique de puissance se mette en marche, « The Face » vous a couvert. Une ligne de synthétiseur répétitive avec des voix criardes et des intermèdes bruyants intéressants. « Alchemy & Grief (Part I & II) » »clôt le tout avec un morceau en deux parties. La première partie est un très bon morceau bruyant. Les sons des messages du répondeur téléphonique sur un bruit de fond. La deuxième partie commence par des paysages sonores très bruyants et clairsemés sous des cris de voix. Le bruit s’accumule au fil du temps à mesure que les voix deviennent de plus en plus désordonnées.
L’un des problèmes des trucsd’ d’électronique de puissance est que le bruit sous-jacent est tellement ennuyeux. Blood Rhythms parvient à éviter cet accueil en gardant les compositions sous-jacentes intéressantes. En effet, les compositions sont parfois plus intéressantes que les paroles (quand on peut les distinguer – elles ne sont pas dans le livret). Il y a eu des moments où j’aurais vraiment aimé qu’elles se lâchent complètement avec le bruit, mais on se doitd’apprécier le travail que Zylo fait avec la variété et la dynamique. Si vous aimez l’électronique de puissance qui prend la partie bruit au sérieux, cela vaut la peine de tendre l’oreille.
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