Le dernier opus de Jeremy Tuplin, Violet Waves, se penche sur l’amour, la perte et les titres à se faire pâmer les femmes..
En garant sa voiture, en ouvrant les volets et en appuyant sur le bouton lecture de son appareil de musique, « Back From The Dead » commence à s’enflammer, attirant une foule de passants. L’instrument funky et joyeux entraîne la foule dans une transe, en traînant les pieds et en se trémoussant sur le rythme. Jeremy s’impose comme l’homme à surveiller, avec des voix qui correspondent à la mélodie comme le sirop correspond aux crêpes.
Avec la même constance, Jeremy nous offre un voyage de rêve imprégné de psychédélisme avec « Space Magic ». Un solo de guitare étourdissant s’insinue et clôt la chanson, faisant fondre chaque oreille qu’elle touche. De « The Idiot » à « Violets Are Blue », Tuplin est capable decaptiver tout le monde par ses douces mélodies et sa voix apaisante, tout en chantant des chansons qui sont de véritables tragédie.
En référence à l’ouverture, le dernier morceau, « When I Die, etc. », s’enchaîne à un rythme soutenu et apaisant qui donne aux spectateurs un souvenir de lui. Le morceau s’arrête et la foule rugit, applaudissant la performance de Jeremy qui oscille entre le toucher et l’excitation. Il remballe son chariot et poursuit sa route, flottant sur une mer de vagues violettes. Le travail est fait.
***1/2