Depuis leur « arrivée sur terre », The Moons ont plongé leurs oreilless dans le genre des groupes de guitare indie des années 60 et ont bâti leur réputation autour de chansonnettes de 3 minutes tout en regardant la partie la plus pimpante en sifflant et en jouant de la flûte. Leur dernier album,Pocket Melodies, voit le groupe poursuivre avec enthousiasme sa quête pour devenir des experts de leur art
Le morceau d’ouverture « Today » est un merveilleux classique de la dream-pop. Sorti à l’origine via le projet parallèle Crofts and Gordelier avec le reste des membres du groupe live de Paul Weller intitulé The Songbook Collective, le morceau ne serait pas déplacé sur Something Else des Kinks, il possède des harmonies idylliques et rêveuses et un scintillement aigu des touches de clavier avec des paroles pittoresques qui vous éloignent de la normale pour vous emmener dans les prés et les champs d’émerveillement et d’excitation.
Le reste de l’album suit dans la même veine, « Riding Man » a un air de « Love The One Your With » avec des harmonies façon Manfred Mann des années 70 ; « Old Brigade » affiche des similitudes avec « Dead End Street », « Far Away » galope en vue avec abondance de percussions qui donnent le rythme de cet adorable air lyrique et « Maybe I’m The Perfect Man For You » affiche des similitudes avec les Beatles période guitares Rickenbacker en flambeaux.
Le morceau-phare de l’album est « Lone Wolf », qui mélange ce qui ressemble à un orchestre complet avec le BBC Tomorrows World moog, tout en sonnant comme un cousin éloigné du du « It’s Not The End Of The World » des Super Furry Animals, un titre craquant absolu. Il y a aussi du temps pour un morceau co-écrit avec Paul Weller, « Tunnel Of Time », mais dans l’ensemble, le moment appartient aux Moons Une sortie pastorale avec des touches de folk, pop, library et blues, le genre de sortie qui conviendra parfaitement à tout amateur des Beatles, des Kinks et de la Jam.
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