Twist of Fate marque un nouveau tournant dans la carrière musicale substantielle et diversifiée de Giuseppe Verticchio. Ce projet consiste en un duo avec Daniela Gherardi livre un second opus tout à fait remarquable dans la mesure où‘il pourrait facilement représenter les meilleurs efforts de Verticchio dans une musique d’ambiance sinistre, nostalgique et lumineusement répétitive autour de thèmes qui oscillent entre des lignes de mémoire personnelles, puis affectives. Le monde de la nature souveraine et son chemin mystérieux pénètre notre propre psyché.
Le thème d’ouverture commence par un motif de guitare en mouvement doux et émotionnel, légèrement et progressivement enrichi par des phrases à plusieurs niveaux, soutenues par des notes électroniques.
Un domaine bucolique et onirique s’élève progressivement du fond. Le deuxième morceau est un morceau centré sur la guitare, construit autour d’un motif doux qui s’élève vers une lumière chaude, nostalgique et chatoyante. « Too far from home » est un paysage sonore sombre, désolé et plaintif, mais avec un arrangement contemplatif et doux qui résume assez bien le ton général de l’album.
Dans l’ensemble, Where the Dusk Has No End est un album de Giuseppe Verticchio axé sur la chanson, qui résulte en un mélange complexe entre des motifs acoustiques sensibles, des touches micro électroniques, des structures sonores bruyantes et une vibrante atmosphère « new age ». Définitivement recommandé comme ballades post-rock ambient. Entre les airs intimes de guitare électronique de Michael Rother (Sterntaler et Flammende Herzen), les pleurs de guitare de Loren Connors (dans Airs et Hell’s Kitchen Park), Stars of the lid, Grouper, la musique ambient post-romantique d’Eluvium.
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