Le nouvel album éponyme de Gary Olson, front-man de The Ladybug Transistor, est un opus de chamber-pop tout aussi élégant que les morceaux de The Clientele et The Left Banke. C’est l’un des véritables joyaux cachés de ce moment, et le genre de sortie qui réaffirme le respect de l’auditeur pour ce genr où Gary Olson est, en quelque sorte le mini-metteur enscène d’un petit chef d’peuvre..
Gary Olson laisse ici quelque chose comme un « Giovanna Please » infiltré dans l’éther à l’image de Walker et Michael Brown. « Postcard from Lisbon » sera tout aussi bon et majestueu et si ces morceaux, comme les meilleurs de Gary Olson, ont un ton un peu résigné et fatigué du monde, il y aura d’autres passages qui sont plus enjoués. « A Dream for a Memory » se marie avec les figures de l’indie-pop, tandis que « Afternoon into Evening » est composé de riffs de C86 enroulés autour d’une composition de type Go-Betweens.
On trouvera aussi des titres accrocheurs, tout comme le superbe « Some Advice », une sélection qui suggère des dettes envers Love, Shack et The June Brides. Gary Olson n’a pas un rond mais il maintient une ambiance qui varie juste assez pour qu’un auditeur appréciateur soit enchanté tout au long de cette exécution sans failles.
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