Le premier album est difficile, quel que soit le niveau auquel on se trouve, parfois on le réussit bien et parfois c’est juste une courbe d’apprentissage.
D’après ce que l’on sait, l’artiste nommée Drift ne voulait pas que e disque soit rempli de « singles » et elle souhaitait que le projetdonne l’impression d’avoir été tissé « ensemble ». Même si cela sonne prometteur, nous obtenons toutefois quelque chose d’assez terne. La plupart des morceaux de l’album semblent se fondre dans un ensemble étrange, encombré et répétitif. Ces morceaux sont indiscernables, n’évoquant aucune réponse sur le plan émotionnel et encore moins en termes de plaisir.
Un seul titre se dégage, « Raytheons Raider », un morceau électro-synthétique qui bourdonne avec des voix (légèrement) plus vivantes et qui se démarque du reste de l’album. Le seul autre morceau qui se démarque est « Human », qui se construit progressivement avec des synthés bourdonnants et des voix samplées, mais qui s’effondre dans le néant.
Sylbiosis ‘est une expérience certes, pas une expérience passionnante. Les morceaux sont assez cohérents, mais avec d’étranges fioritures dans lesquelles il est assez difficile de s’investir sur le plan emotionnel ou de choisir un morceau qui se démarque du lot.
**1/2