Depuis que The Arctic Monkeys ont fait irruption sur la scène musicale il y a près de 15 ans, le rock indie britannique a connu une sorte de renaissance. L’histoire de cette musique s’étend certainement au-delà de 2005, mais dès lors qu’Alex Turner et compagnie ont commencé à chanter sur les pistes de danse et les vues d’après-midi, on compte par flopées les groupes qui surgissent dans leur ombre.
C’est pour cette raison que des albums comme The Joy of the Return, le dernier en date du Slow Readers Club de Manchester, sont si peu fréquents. C’est undisque qui, sans aucun doute, se hisse au-dessus du lot, combinant leurs styles indés et alternatifs caractéristiques avec des compositions plus pop et plus musclées.
Parmi les points forts, citons « Jericho », « All the Idols » et le morceau de clôture « The Wait » » Tout cela fait partie de la pop indie la plus convaincante qui soit sortie depuis longtemps.
Sortie surprenante et sans effort, The Joy of the Return ressemble à ce que pourrait être un « debut album » prometteur. Reste à espérer qu’ils pourront garder cet élément de surprise dans le futur.
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