James Elkington revient avec son deuxième album solo, trois ans après ses débuts, Wintres Woma. Il s’agit d’une sorte de collection de chansons folk d’auteur-compositeur-interprète à l’ancienne. Ce qui le distingue, c’est la légèreté avec laquelle Elkington écrit ses chansons et joue de la guitare. « Nowhere Time » a une mélodie relativement simple sur des motifs de guitare complexes. La flûte de « Leopards Lay Down » évoque une atmosphère rétro et pastorale et une guitare des années 60, cueillie au doigt dans un café, traverse « Moon Tempering ».
Plus tard, « Go Easy on October » et surtout l’avant-dernier morceau « Much Maste »r affichent une « pedal steel » nostalgique, évoquant Led Zeppelin III, tandis que le morceau-titre rappelle Tim Buckley. Bizarrement, l’album se termine par une version éditée de « Nowhere Time »».
Bien sûr, Ever-Roving Eye peut sonner toujours un peu pareil, et il est certainement sous l’emprise de gens comme Nick Drake, John Martyn, etc. mais le tout est excellemment bien rendu. Il marque un retour à des jours plus insouciants, et devrait en théorie être une bande sonore de jours d’été paresseux.
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