Tame Impala est de retour avec son premier album depuis Currents qui date de 2015. The Slow Rush représente une rupture par rapport au son de l’opus précédent qui proposait des où les synthés avaient la place d’honneur. Cet album une fois de plus, va analyser le concept de temps notre rôle dans l’univers à travers l’esthétique psychédélique unique de Kevin Parker. D’alleurs, bien que l’e disque soit mené par les « singles » « Borderline » et « Lost in Yesterday », The Slow Rush va avoir bien plus à offrir que ces deux titres.
L’album comprend de nombreux titres optimistes comme « One More Year » ou « Instant Destiny », cepandant Parker montre également sa capacité à ralentir les choses sur l’incomparable « Posthumous Forgiveness » où le morceau abore un rythme délibéré accompagné d’un travail minutieux au synthétiseur etloù le chant de Parker semble flotter au-dessus du rythme d’une manière presque éthérée. La chanson est unique car elle comporte des mouvements, où le rythme et le chant sont un peu secoués, chose qui rendra le titre d’autant plus intéressant.
Parmi d’autres favoris, on trouvera « On Track », un morceau qui présente une mélodie basse et un chant délicieusement versatile, « It Might Be Time », un autre titre qui met en avant le travail vocal de Parker et l’harmonie dynamique du synthé conugué à la batterie. L’album se termine par « One More Hour », qui si ce n’est une heure, dure un peu plus de sept minutes et qui est grandiose dans ses objectifs avec son enchevêtrement de mélodies en plein essor qui s’enchaînent mais qui l’est également dans sa réalisation et ses mouvements ; une composition qui vaut totalement le temps que l’écoute y consacrera.
Amusant, varié et serré sont les adjectifs qui s’imposent pour décrire ce dernier effort de Tame Impala. The Slow Rush se sent important quand on l’écoute et vous apporte un peu de tout. Pour les déjà fidèles, The Slow Rush ne sera pas une déception. Pour ceux qui cherchent à entrer dans l’univers de Tame Impala, il sera différent de Currents, mais il ne fait quel montrer l’évolution de l’artiste qu’est Parker : aventureux et désireux de s’attaquer à des idées audacieuses et compliquées, Parker a, une fois de plus, frappé fort.
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