Le label Light In The Attic Records fait oeuvre de salubrité publique en rééditant de fort belle manière les deux disques de feu Jim Sullivan et en publiant If The Evening Were Dawn, un disque qui 10 chansons acoustiques jamais sorties.
On connaissait la destinée tragique d’ Everett Russ, en novembre 1934, ce jeune poète disparaît avec sa mule dan le désert du Sud de l’Utah.
Quarante-et-un ans plus tard, Jim Sullivan disparaît dans le désert de Santa Rosa, un lieu perdu du Nouveau-Mexique. En guise de mule, Sullivan avait une Coccinelle Volkswagen qui sera retrouvée abandonnée tout comme sa chambre d’hôtel. Le mystère reste encore entier aujourd’hui.
Matt Sullivan, le boss de Light In The Attic Records, s’est entiché de cette affaire et a décidé de percer le mystère de cette disparition en menant sa propre enquête. Jim Sullivan a-t-il été enlevé par la Mafia ? Par des extraterrestres ? Aucune réponse n’a été trouvée pour le moment. Pour patienter sagement, on peut écouter et surtout acheter les splendides rééditions des deux albums de ce Californien : U.F.O. paru 1969 et Jim Sullivan paru en 1972 grâce à Hugh Hefner, patron de Play-Boy. A la croisée des chemins entre Neil Young Bill Fay, et Fred Neil, Jim Sullivan n’a écrit que des merveilles.
Ligh In The Attic Records sort donc ce If The Evening Were Dawn, un disque qui comprend de versions alternatives de chansons d’U.F.O.. Et tout n’est que ravissement et beauté…
****