L’idée de l’outsider est un concept pour lequel tout le monde éprouve de la sympathie l’outsider. Par exemple, le jeune footballeur qui est l’homme du match ou, dans un domaine plus musical, Anthony Reynolds, un amusicien qui mériterait plus de considération.
Cet homme est, en effet, un véritable artiste : signé sur un label indépendant reconnu par le puissant Warner Chappell pour ses talents d’auteur-compositeur, il a sorti de nombreux albums, écrit des biographies, produit, écrit et collaboré avec de nombreux artistes et même chanté avec le Moscow Philharmonic.
Chose dite, nous passons de l’Hadès au Mont Olympe, des ténèbres à la lumière. Le morceau d’ouverture, « Was Born », juxtapose la bande originale d’un thriller d’espionnage des années soixante avec les détails factuels de la naissance de l’artiste. Les paroles sont factuelles, drôles et voûtées, exactement ce que l’on peut attendre d’un maître orfèvre.
Lorsque Reynolds ouvre ses cordes vocales, un riche baryton se dévoile agréablement.
La production est fantastique, et avec des collaborateurs volontaires comme Rob Dean, Fiona Brice et Carl Bevan, c’est un album formidable qu’il faut absolument rechercher.
A Painter’s Life est une vie idiosyncrasique, chaleureuse, drôle et tendre. Un ensemble de compositions musicales à chérir. Un vrai maestro est à porté de nos tympans et il est temps que le reste du monde le sache.
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