Sheryl Crow: « Threads »

Il n’en faut pas beaucoup pour perdre le fil, dans la courtepointe toute décousue de la musique au temps du numérique. Threads est un opus à fêter; célébrons ce disque de duos et trios avant qu’il ne s’effiloche, ce serait trop injuste pour celle qui nous a si puissamment émus durant sa carrière. Threads se veut un baroud d’honneur pour l’artiste, une sorte de grand merci aux amis et aux mentors.

La liste est longue, l’affiche exceptionnelle : la revoilà auprès d’Eric Clapton, avec Sting et Brandi Carlisle le temps d’une visite chez feu George Harrison (« Beware of Darkness »). Rebonjour Keith Richards, avec lequel Sheryl s’offre une belle oubliée des Stones (« The Worst »). Bonnie Raitt et Mavis Staples, Kris Kristofferson, Neil Young, Emmylou Harris, James Taylor, Joe Walsh, Willie Nelson, et jusqu’à Johnny Cash d’outre-tombe, ils sont tous là, liés les uns aux autres et liés à elle. Le tissu humain est le plus résistant qui soit.
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