Ce groupe islandais sort ici son troisième album studio, Fever Dream, après un sympathique premier opus My Haed Is An Animal puis un, meilleur, Beneath The Skin. Cette la nouvelle proposition du groupe le voit, de l’indie-folk, passer à l’electro-pop, du moins à l’écoute d’« Alligator », la chanson d’ouverture de l’album.
Passée la surprise, le tite s’avère assez entraînant et ne peut que donner envie de poursuivre plus loin. « Ahay », hélas, sera une chanson pop rêveuse très passe-partout, un peu mollassonne bien éloignée des cuivres épiques de « Little Talks » du précédent album. « Róróró » ou « Vulture »confirmeront la tendance ersatz Florance And The Machine sauf que, là, la machine est en panne.
« Sleepwalker » suscitera sommeil et seuls « Under ta Dome » et « Soothsayer » , ainsi qu’une section rythmique redevenue elle-même, sauveront la donne. Quitte à écouter de l’electro-pop autant revenir aux fondamentaux historiques et, cela Of Monsters And Men, en est encore éloigné.
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