Albrecht La’Brooy: « Healesville »
Ce nouvel album Albrecht La’Brooy capture les sons de l’été enregistrés à Healesville près de Melbourne. Son contenu improvisé pour deux pianos est agrémenté de chants d’oiseaux et de carillons à vents. On y entendra des conversations bucoliques et des atmosphères apaisées et bienheueuses.
Healesville est un disque d’une fluidité absolue avec des claviers et des guitares prenant alternativement la sirection des opérations avec des samples pastoraux fournissant un accompagnement rupestre détendu. L’étrangeté réside dans le fait que celui-ci est nourri d’électronique, un peu comme si on écoutait le récit de vacances d’un autre que nous. En décaoule un esprit d’espace qui ne nous concerne pas et qu’on pourrait ailleurs, dans un bureau, un tain ou un avion ; partout sauf dans une étendue campagnarde non touchée par la modernité.
Les gratte-ciels sont, ainsi ici, transformés en persepectives verdoyantes où se mêlent sons de machineries légères lignes de synthétiseurs ; une vague nostalgie minimaliste se dégagera d’un climat où on discernera de lointains échos de surf et des claviers hantés dans de vastes chambres vides où un ensemble comme Grouper y trouverait logis.
***1/2
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