Balm: « Mirror »
Balms ets un trio noisy-pop de San Francisco proposant ici un album qui se veut irrésistible tut en se montrant musclé. Tel le miroir qui donne nom à cet opus le combo cultive, voire confond, rage et mélodie et ça lui réussit plutôt bien.
C’est le cas, entre autres et par exemple, sur « Dark Rider » qui offre, en surplus, une belle fusillade rythmique ou avec un « Nothing In » dont sa mélodie malmenée par une vague noisy et une flamboyance mélodieuse déviante qui font la différence. On se fera aussi du shoegaze dont la porte d’entrée est noisy, le vestibule pop et l’excès sonique guette à tous les étages comme sur « Bones ».
Tout cela n’oubliera jamais la mélodie qui étincèle au beau milieu des compositions. Il n’y aura d’ailleurs rien à jeter sur Mirror : « Plane » souffle raune pop « sonic » aux reflets dreamy vivaces, et « No one is a way down » fera, lui aussi, briller l’air pop de façon aérienne. Derrière ceci, l’orage est à l’affût. Retenu ou plus direct, il est partie intégrante du panel des musiciens
« I Feel Fine » instaurera une subtilité mais celle-ci se fera mordante, à mi-chemin d’airs avenants et de souillures shoegaze et « Mirror », lui, étale sa durée (plus de 7 mns), ce qui en fait un titre plus psyché, qui lui se parera d’embardées bruitistes. « The Room », pr alternera contemplation et montées tapageuses tout comme « Hands Out » qui rappelera Mogwai.
On ajoutera un brin de dream pop (« Candle ») et une conclusion saccadée (« Setting Sun ») mettant un terme spatial à un opus brut de décoffrage mais qui ne s’égarera pas dans les circonvolutions et le vacarne.
***
Aucun commentaire pour l’instant.
-
Archives
- décembre 2019 (58)
- novembre 2019 (132)
- octobre 2019 (189)
- septembre 2019 (163)
- août 2019 (154)
- juillet 2019 (156)
- juin 2019 (192)
- mai 2019 (185)
- avril 2019 (103)
- mars 2019 (178)
- février 2019 (107)
- janvier 2019 (137)
-
Catégories
-
RSS
Entries RSS
Comments RSS
Répondre