Voici un nouveau disque qui émerge de la production pléthorique et inégale de Jamison Isaak. Bioluminescence séduit par sa délicatesse et par la cohérence de sa palette instrumentale entre électronique et sonorités organiques (guitare, bruits, sons naturels). Huit morceaux à coloration ambient et downtempo, dont les plus intéressants créent une ambiance nostalgique.
Le très court « Longing, » pianoté avec simplicité, se déploie progressivement en arpèges et bruits percussifs du plus bel effet. Minimal et mélancolique, « Drift » est une des réussites de cet album. Paradoxalement, les trois tracks les plus rythmés, « Hidden Worlds », « Ocean Floor » et « Endless Ligh »t, lorgnant vers une house accrocheuse faite pour (nous) plaire, semblent moins singuliers et un poil décalés par rapport à une tonalité d’ensemble plus personnelle (« An Ocean on the Moon »).
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