On ne peut pas parler d’Eiko Ishibashi n’est pas une inconnue puisqu’elle accompagne Jim O’Rourke depuis belle lurette. La Japonaise publie ici son sixième album, The Dream My Bones Dream. Elle y explore, comme elle l’a toujours fait, un grand nombre de recoins de la scène indie d’une manière qui se veut exhaustive.
Dès l’entame, avec des titres allant de « Prologue: Hands On The Mouth » à « To The East », l’interprétation d’Eiko Ishibashi vise à nous immerger dans une multitude d’influences musicales, mais ceci sans nous y noyer.
Même si un cap est tenu, The Dream My Bones Dream ira chercher du côté de Stereolab sur les accents art-pop d’ « Agloe » ou d’autres plus robotiques avec « Iron Veil ». Ce sixième disque sera ainsi riche en surprises de tous genres dans lequel le duo nous offre un condensé de les talents.
Entre des moments solennels comme l’instrumental religieux joué à l’orgue de « Silent Scrapbook » et d’autres plus krautrock avec le sinistre « Tunnels To Nowhere », The Dream My Bones Dream déclenche des sensations du début à la fin ; le rêve et le frisson sur « A Ghost In The Train, « Thinking » des pleurs avec a ballade piano/voix qu’est « To The East ».
The Dream My Bones Dream est le genre de disque qui tournera sur une platine pendant un petit bout de temps et c’est très bien comme ça.
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