Bryan Deister a reçu une éducation musicale classique et jazz et c’est en utilisant ces éléments qu’il nous propose avec, Spines of the Heart un premier album très progressive-rock .
Étudiant du Berklee College of Music, c’est ici-même que le disque a été produit et enregistré cet album composé de 22 plages privilégiant tempos moyens soudés par des incursions dans le rock alternatif. À mi-chemin entre Nirvana et Massive Attack et étayés par des vocaux façon John Lennon, l’opus s’efforce de dépasser les limites du mainstream avec des titres aptes à attirer l’attention des grosses stations de radio.
« Approaching » et « Nothing More » seront les morceaux les plus accessibles avec des arrangement acoustiques simples mais se fondant en un crescendo assez remarquable, et, grâce aux riffs de guitares complexes de « Nobody’s Angel », il parvient à marier paino classique et climats de ce rock tel qu’on le pratiquait dans les années 60 et 70. On pourra conclure avec a faconde expérimentale mise en exergue sur « Silent Screams » et « Seven Eight » et, écoute achevée, on s’apercevra qu’on n’aura en aucune manière frôlé l’ennui.
***1/2