Sur le troisième album de Lissie, la jeune femme semble avoir décidé de changer le rythme de sa voilure en en augmentant légèrement le volume comme s’il s’agissait d’un départ et d’un adieu.
Elle s’en retourne dans le Midwest après avoir quitté la Californie et, ce qui peut s’apparenter à un road album, aucun regret ni retour en arrière ne semblent ponctuer My Wild West.
Son Ouest, puisque de cela il s’agit, retrouve ainsi une certaine férocité combinée à une aisance naturelle et une clarté en matière de compositions tendent à moderniser soniquement l’Americana conventionnelle.
La chanson titre superpose harmonies et nappes sonores comme pour entériner le « I’ll be fine fine » qu’elle nous fait partager et qui sert de marqueur à son évolution alors que « Daughters » est un signe d’affirmation féminine qui ne trompe pas.
« Ojai »terminera le disque sur une note de nostalgie compensée par des guitares ; là encore c’est du déjà entendu mais cela reste une mise à jour rafraîchissante et libératrice.
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