Le premier album de Tuff Love était l’exemple parfait des groupes C86, une musique à mi-chemin entre le grunge et la fuzz-pop. Resort emprunte toujours la même voie : percussions primitives, guitare qui s’efforcent de ne pas asséner de coups trop, frénétiques pour laisser à des tonalités plus pétillantes et vocaux lymphatiques de Julie Eisenstein.
Parfois la trace se déroute avec quelques breaks de basse en guise de solos de six cordes ; cela suffira à peine pour nous extraire de la torpeur qui peut saisir à l’écoute d’une musique qui n’a ni rime, ni raison et encore moins direction.
*1/2