Arthur Ashin exige sans doute que l’on sache tout de lui puisque le nouvel et troisième album de son groupe Autre Ne Veut se nomme The Age Of Yransparency. Artiste toujours à l’avant garde, ilconcseptualise la notion que, même si (ou parce que) elle s’avère honnête, une oeuvre est intrinsèquement devenue une marchandise.
Dans sa vison idéaliste il reconnaît ainsi l’échec inévitable qu’est le désir de représenter son moi le plus profond. On ne sera donc pas surpris d’y trouver des jaillissements électroniques et le constat que nous avons avoir à ce qui est pour lui une trilogie incomplète lourdement déconstruite et semblable aux enregistrements originaux d’un vieux groupe de jazz.
La tentative consiste ici alors à exécuter une réplique de cette arificialité ; on comprend alors pourquoi la dissonance convient au musicien d’autant qu’elle représente un équilibre entre intimité silencieuse et abrasion bruitiste.
On cherchera éventuellement une transcendance sonique sans être néanmoins assuré de la dénicher.
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