Comment un vocaliste aussi laid-back peut-il avoir un tel impact émotionnel ? Comment un musicien n’utilisant que des sons vintage eut-il sonner si frais ? Comment, enfin un compositeur peut-il déclencher tant de sensations avec simplement huit chansons ? C’est ainsi que réside l’attrait exercé par Marc DeMarco sur Another One.
En surface tout semble facile et dénué d’efforts mais il suffit d’y réfléchir un instant pour constater que le disque est bien plus fourni qu’il n’y paraît. Des vocaus en falsetto se mélangent à une basse sexy, des jams se font lentes et langoureuses, des orchestrations semblent émaner de « Strawberry Fields Forever » et se combiner sans accrocs avec des six cordes qui s’emberlificotent et des orgues façons 70’s s’harmonisent avec des climats dépouillés et paresseux et un son de guitare hérité des 80’s.
Le mix est délibérément faux pour nous déstabiliser un peu plus ; bref on est dans l’antre d’un alchimiste expérimental qui, après Salad Days, a décidé d’apporter luxuriance et embellissement. Le résultat est patent, Another One n’est ni resucée ni tâtonnement.
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