James Durbin est relativement inconnu en France puisqu’il a joué, dans l’émission American Idol, le rocker qui y figure à chaque saison. Celebrate est son deuxième album et il s’emploie à donner crédibilité au chanteur en le débarrassant déjà de son image « destroy » à la télévision.
Le disque produit par Scott Stevens, est, en fait, à califourchon entre deux genres, l’un que l’on pourrait apparenter à One Direction, l’autre à Daughtry. Les guitares sont moins lourdes, les sons moins rocailleux et il incorpore des rythmes électroniques, des synthétiseurs pour assurer la basse, et un groove de dance-pop moderne pour accompagner des mélodies accrocheuses dont les thèmes seront l’amour et les relations personnelles dont aucune n’est véritablement mauvaise, ni mémorable.
Musicalement donc, nous avons droit à une collection éclectique de chansons pop-rock avec des combinaisons d’accords visant la « mainstream » et la radio. Notons, par exemple, « You Can’t Believe » ou « Children Under The Sun ». Les ballades y sont solides (« Issues », « Real Love ») voisinant avec les hymnes pop comme « You’re Not Alone » ou « Celebrate » qui est une parfaite illustration de ce qu’est un « party song ».
Assez décevant dans sa démarche, célébrer ce qu’il y a de mieux dans la pop-rock, comme dans son exécution on peut se demander ce qui a piqué Durbin pour délaisser un répertoire plus rock similaire à son premier opus assez réussi, Memories of a Beautiful Disaster. Accordons lui néanmoins la grâce de ne pas être trop produit et de maintenir une certaine « vibe » organique et de ne pas avoir oublié d’atteindre les notes les plus hautes sans pourtant le faire de manière ostentatoire.
**1/2