Kate Earl: « Stronger »

Troisième album de cette chanteuse native d’Alaska mais vivant désormais à Los Angeles. Lse deux précédents étaient imprégnés de gospel et de soul, Stronger la voit comme épouser l’endroit où elle a choisi de séjourner. Le résultat en est un disque de soft-rock qui trouverait justement sa place en un lieu (Laurel Canyon) et une période (les années 70).

Pour cela, elle s’est entourée de musiciens folk et country (Brett Dennen et Blake Mills) dont la présence renforce l’esprit communautaire en vogue à l’époque. On a donc droit à toute la panoplie du rock West Coast à la Jackson Browne : l’hymne romantique « I Don’t Want To Be Alone », le mi-sexy mi-réflectif « Raven » ou un « California » que n’aurait pas dédaigné le Steve Miller Band.

La constante sera par conséquent ces guitares en arpèges, ces légères nappes d’orgues et ces chorus vocaux aux harmonies travaillées.

Reste la voix de Kate Earl, suffisamment versatile pour évoquer, qui Linda Rondstadt, qui Natalie Merchant dont l’influence se fait d’ailleurs sentir sur « One WomanArmy ».

Le résultat n’est pas désagréable et fort bien exécuté mais l’impression générale en sera tiède. Les compositions ne parviennent pas à accrocher l’oreille, chose que les arrangements ne peuvent contrebalancer.

Stonger sonne en définitive trop convenu pour se singulariser ; ça n’est d’ailleurs que quand Earl se décide à dévoiler un côté plus tranchant (« I Get Around » et surtout « Loyalty ») que l’émotion parvient à surgir. Un peu maigre sur un total de 12 plages.

★★½☆☆

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